GR 12 : Bruxelles (Gare du Nord) → Uccle (14 km) - mars 2020
Info : pour effectuer cette étape, nous avons pris le train entre les gares d'Uccle Calevoet et de Bruxelles-Nord.
C’est à la gare du Nord que nous commençons cette courte étape, essentiellement urbaine, qui nous fera d’abord découvrir de nombreux sites et monuments célèbres de la capitale. Par la rue du Progrès, nous atteignons la place Charles Rogier et ses imposants buildings. Nous quittons cette place et montons, via la rue Saint-Lazare, vers le Jardin botanique.
Il faut attendre la Révolution française pour voir Bruxelles réellement dotée d'un jardin botanique. Celui-ci, probablement créé dans le but de sauver la collection de la Cour de Nassau, se situait rue de Ruysbroeck, dans le jardin de l’ancien palais de Charles de Lorraine. En 1826, l’agrandissement de la Bibliothèque royale et d’autres transformations urbanistiques menacent son existence.
La société créée afin de sauver les collections aménage un nouveau jardin botanique en un endroit, à l'époque, plus champêtre, entre l'actuelle place Rogier et la Porte de Schaerbeek. Les 6 ha de terrain, aménagés en terrasses, sont inaugurés en 1829. L’État belge décide de le racheter en 1870 et de garantir à la fois son panorama, sa vocation scientifique et son statut de promenade publique.
Ce sera l’âge d’or du jardin qui ne cessera de s’enrichir. Chaque terrasse aura son style : à la française, en haut, italien au milieu, à l’anglaise dans le fond. C’est de cette époque que date l’ajout des sculptures, des ornements, des rocailles et de la serre.
De nouveaux projets urbanistiques, comme la jonction ferroviaire souterraine entre les gares de Bruxelles-Nord et de Bruxelles-Midi, et surtout l’exigüité des lieux condamnent le maintien du Jardin botanique à Bruxelles ; son transfert à Meise a lieu en 1939.
L’urbanisation du quartier, l’arrivée du métro, l’aménagement de la petite ceinture et la création du boulevard Saint-Lazare (qui coupe le jardin en deux) amputera progressivement le site et perturbera son écosystème. Depuis 1991, la Région de Bruxelles-Capitale tente de restaurer progressivement le jardin.
À la sortie du Jardin botanique, nous traversons le boulevard Bischoffsheim et montons, par la rue Van Orley, jusqu’à la place des Barricades. Seule place circulaire de la ville, elle reçut son nom, dès 1831, afin de perpétuer le souvenir des barricades élevées dans Bruxelles lors des combats de la révolution de 1830.
300 mètres plus loin, nous franchissons la rue Royale et parvenons devant la colonne du Congrès. Érigée en 1850, par l’architecte Joseph Poelaert, elle commémore le premier congrès national et raconte l’histoire de la Belgique de septembre 1830 à juillet 1831.
Sur la partie inférieure du socle sont gravés les noms des citoyens qui formaient le gouvernement provisoire. Sur la face avant sont gravés les 27 articles établissant les grands principes de la Constitution. Le monument, d’une hauteur totale de 47 mètres, est surmonté d’une statue de 4,70 m représentant le roi Léopold Ier.
Les quatre figures féminines symbolisent les libertés fondamentales garanties par la Constitution : la Liberté des cultes, la Liberté d’association, la Liberté de l’enseignement et la Liberté de la presse. Le Soldat inconnu a été inhumé au pied de la colonne, entre les deux lions monumentaux, le 11 novembre 1922.
Un peu plus loin, nous arrivons à l’arrière de la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule. Au VIIe siècle, il existait un petit oratoire, dédié à l’Archange Saint-Michel, situé à l’intersection des chemins suivis par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Vers la moitié du XIe siècle, cet oratoire est remplacé par une église romane qui devint le siège de la première paroisse de la ville. En 1047, le comte de Louvain la dote d’un chapitre de douze chanoines et y fait transporter les restes de Sainte-Gudule. Cette nouvelle église prend le nom de collégiale des Saints-Michel-et-Gudule.
Au début du XIIIe siècle, le duc de Brabant Henri Ier fait remplacer l’église romane par la magnifique église que nous admirons aujourd’hui. Cette époque coïncide avec l'apparition du style gothique dans nos régions. Presque 300 ans furent nécessaires pour mener à son terme cette gigantesque entreprise qui s'acheva sous le règne de l'empereur Charles Quint. Son architecture présente les différentes caractéristiques du gothique brabançon.
En 1962, l’archevêché de Malines-Bruxelles a élevé le sanctuaire au rang de cathédrale. Depuis l’enterrement du duc Jean II de Brabant en 1312, l’édifice a servi de cadre prestigieux à de grandes cérémonies : le couronnement de l’empereur Charles Quint, le mariage de nos souverains,…
Nous traversons le boulevard de l’Impératrice et arpentons, un peu plus loin, la rue des Bouchers. Cette dernière croise les galeries royales Saint-Hubert composées de trois passages commerciaux : la galerie de la Reine, la galerie du Roi et la galerie des Princes.
Cet ensemble de 213 mètres de long, dont l’idée fondatrice était de créer un axe de passage entre des quartiers qui ne communiquaient pas, abritait dès l’origine un théâtre, un marché aux fleurs, des restaurants, des commerces ainsi que des appartements. Inaugurées en juin 1847, elles figurent parmi les plus anciennes galeries d’Europe.
Le GR 12 atteint ensuite la Grand-Place. Celle-ci s’est construite lentement, non sur base d’un plan préétabli, mais autour du marché principal. Au cours du temps, la place (109 m de longueur pour 56 m de largeur) s’est enrichie de nouvelles fonctions. Elle est devenue le centre politique et administratif de la ville avec la construction, dès 1402, de l’hôtel de ville, mais aussi son cœur économique avec l’installation de nombreuses maisons de corporations, de halles et de boutiques.
D’apparence homogène, l’hôtel de ville a pourtant été construit en trois phases dans la première moitié du XVe siècle : l’aile gauche, l’aile droite puis la tour. L’élégant résultat témoigne autant de l’audace de ses constructeurs que de la puissance du gouvernement de la ville. Au XIXe siècle, la façade principale, les façades latérales, la tour et les galeries sont décorées par plus de 150 statues.
Le pouvoir central manifeste à son tour son emprise symbolique sur le Marché en faisant construire, à partir de 1504, un édifice de prestige, la Maison du Duc, en face de l'hôtel de ville sur l'emplacement des anciennes halles aux draps et au pain. Lorsque Charles Quint, duc de Bourgogne, est couronné roi d'Espagne, elle change de nom pour devenir la « Maison du Roi ». En 1874, elle est démolie et reconstruite en style néogothique.
Des maisons à pignons servant, pour la plupart, de siège aux corporations prennent place aux alentours de ces deux monuments. Ces organisations, regroupant des personnes de même métier, étaient, en effet, soucieuses d’être présentes dans le cœur politique de la ville.
En août 1695, Louis XIV fait bombarder le centre de Bruxelles. Si l’hôtel de ville et la Maison du Roi sont relativement épargnés, quasi tous les autres édifices sont à terre. Les Bruxellois les reconstruisent alors avec une énergie farouche, adaptant leurs formes aux folies du baroque, à grand renfort de pilastres, statues, volutes et dorures.
Dès février 1696, la Ville approuve un projet qui rassemble sous une façade unique les six propriétés du côté est. La série de bustes des anciens ducs de Brabant, placée au premier étage, donnera à l'ensemble son nom populaire de « Maison des Ducs de Brabant ».
En janvier 1793, les Sans-culottes se munissent de marteaux et s'acharnent sur tout ce qui blesse leur conscience républicaine ; aucun emblème de l'Ancien Régime n'est épargné. Déclarées bien national, les maisons corporatives sont mises en vente. C'est sous l'impulsion du bourgmestre Charles Buls (1837-1914) que la Grand-Place va progressivement retrouver toute sa splendeur.
Nous quittons la Grand-Place en empruntant la rue Charles Buls. En 1852, la maison dite de « L'Étoile » est démolie pour élargir cette rue qui flanque l'hôtel de ville, à gauche, afin de permettre le passage d'une ligne d'omnibus sur rails. En 1897, « L'Étoile » est rebâtie, plus étroite, avec un trottoir sous arcades.
On y trouve une statue en bronze d’Éverard t'Serclaes ; la légende raconte que toucher son bras porte chance. En 1356, Éverard t'Serclaes chassa de la Grand-Place les troupes flamandes du comte Louis de Male, avant d'être mortellement blessé, en 1388, par les hommes du seigneur de Gaasbeek, auquel il s'était opposé pour défendre les droits de sa ville contre des exigences injustes.
À l’angle des rues de l’Étuve et du Chêne, nous admirons le célèbre Manneken-Pis. Ce petit bonhomme, devenu le symbole touristique de Bruxelles, est d’abord et avant tout… une fontaine qui approvisionnait le quartier en eau potable. Au cours du temps, les Bruxellois se sont attachés à cette sculpture comme s’il s’agissait d’une vraie personne. La statue, en bronze, mesure 61 cm de haut et a été réalisée, à la demande des édiles communaux, en 1619.
Mise à l'abri pendant le bombardement de la ville par les armées de Louis XIV entre le 13 et le 15 août 1695, la statue réintègre son piédestal dès le 19 août. En 1746, des soldats de l’armée française se moquent de lui ; pour éviter tout affrontement avec la population, choquée, Louis XV anoblit Manneken-Pis et oblige ses officiers à le saluer. Le roi de France lui offre aussi un costume, un des plus beaux de sa garde-robe, qui en compte aujourd'hui plus de 900.
Un peu plus loin, nous découvrons deux vestiges de la première enceinte. Vers 1200, une première enceinte, de forme irrégulière, est construite, tant pour protéger la ville que pour en affirmer la puissance. Longue de 4 km, elle est ponctuée d’une cinquantaine de tours et s’ouvre par sept portes donnant sur les grandes voies de communication. Aujourd’hui, de nombreux éléments subsistent, dont quatre tours et des fragments de courtine.
La tour de Villers, semi-circulaire, possède trois archères par niveau. Une partie du chemin de ronde est visible à gauche de la tour et l’on peut apercevoir dans cette dernière le départ des escaliers qui y menaient. C’est en 1958 que ces vestiges furent dégagés des habitations qui les avaient incorporés.
La tour Anneessens tire son nom de François Anneessens, doyen des Quatre Couronnés (corporation réunissant les tailleurs de pierre, les maçons, les sculpteurs et les ardoisiers), qui y aurait été emprisonné avant son exécution en 1719. À cette époque, la tour était reliée à la Steenpoort toute proche - devenue prison d’État depuis le XVIe siècle - par un couloir maçonné construit sur le chemin de ronde.
Il s’agit d’une tour exceptionnelle, car elle se situe au point où l’enceinte forme un angle presque droit avant d’amorcer la pente de la vallée de la Senne. Cette situation topographique, unique sur l’ensemble du tracé, lui confère des proportions et une forme qui déroge à la description générale des tours. Lors de la démolition de maisons pour la construction de la jonction Nord-Midi, qui court sous l’actuel boulevard de l’Empereur, les vestiges de l’enceinte furent maintenus en place et dégagés de tous les ajouts postérieurs.
L’évolution de la topographie de la ville à cet endroit a fait disparaître le talus de terre, mettant à nu les maçonneries des fondations. Il faut noter que le dernier niveau, à l’origine une plate-forme à ciel ouvert, a été rehaussé de briques et couvert d’une toiture en poivrière, peut-être dès le XVIe siècle.
Nous montons la rue de Rollebeek et arrivons dans le quartier du Sablon. Celui-ci tire son nom des anciennes prairies sablonneuses, situées en dehors de la première enceinte, sur lesquelles il s’implante. L’ancien hôpital Saint-Jean usait de l’actuel Petit Sablon comme cimetière. Au XIVe siècle, l’institution cède une partie de ses terres au Serment des Arbalétriers pour l’édification d’une petite chapelle.
En 1348, celle-ci connut un succès considérable grâce à la présence d’une statuette miraculeuse de la Vierge, dérobée à Anvers et ramenée en bateau. Les dévots affluèrent et avec eux les offrandes. Au début du XVe siècle, les Arbalétriers ont reconstruit leur chapelle, future église Notre-Dame du Sablon, dans des proportions plus vastes, suivant le style gothique flamboyant. Le projet est grandiose : les vitraux du chœur font 14 m de haut ! Cependant, les moyens manqueront pour doter l’église d'une tour.
Dès le XVIe siècle, le quartier du Sablon, situé à proximité du palais du Coudenberg, attire toute une population liée de près ou de loin à celui-ci. Parmi elles, les familles aristocratiques de Tour et Tassis ou d’Egmont, dont le palais subsiste encore en haut du Petit Sablon. En 1706, le quartier change de visage avec la suppression du cimetière. Au siècle suivant, le percement de la rue de la Régence (1827 et 1872) délimite un Petit et un Grand Sablon.
Dans les années 1880, le bourgmestre Charles Buls proposa d'embellir le quartier et de transformer la place en un séduisant jardin : le square du Petit Sablon. Des parterres fleuris symétriques conduisent vers une fontaine surélevée dont le bassin est dominé par les statues des comtes d'Egmont et de Hornes.
Le 5 juin 1568, devant la Maison du Roi (Grand-Place), ces deux hommes sont décapités sur ordre du duc d'Albe, envoyé à Bruxelles par le roi Philippe II d'Espagne pour lutter contre les calvinistes soutenus par Guillaume de Nassau, prince d'Orange. Leurs statues étaient jadis érigées sur la Grand-Place.
L'ornementation végétale du square a une portée symbolique : les neuf massifs de buis taillé ornant la pelouse représentent les neuf provinces belges de l'époque. Un autre massif en forme de couronne symbolise la Belgique. Les statues situées dans le fond du jardin illustrent le XVIe siècle belge à travers dix grands humanistes. Le Petit Sablon est entouré d’une belle grille en fer forgé composée de panneaux aux motifs variés et de colonnades sur lesquelles les différentes corporations bruxelloises sont représentées par 48 statuettes en bronze.
À la sortie du Petit Sablon, nous empruntons la rue aux Laines et parvenons, après un détour par le parc d’Egmont, sur la place Poelaert. La plus vaste place de Bruxelles offre un panorama sur le bas de la ville vers l’ouest. Le Palais de Justice domine cette place ainsi que le quartier des Marolles de toute sa masse. Les références à l’architecture antique y sont nombreuses ; ces renvois au passé sont typiques de l’éclectisme, style dominant à l’époque. L’architecte, Joseph Poelaert, avait l’ambition de réaliser le plus grand monument de son époque !
La construction de l’édifice a commencé en 1866 et s’est achevée en 1883. Il a fallu démolir 3 000 maisons pour pouvoir édifier ce bâtiment majestueux. Avec 26 000 m² de superficie et 104 mètres de hauteur, le Palais de Justice est visible depuis presque n’importe quel point de la ville. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les nazis ont été contraints de quitter la Belgique, ils ont incendié l’édifice et le dôme s’est effondré. Le dôme actuel est plus haut et plus bombé que l’originel.
Au bout de la place, après avoir profité du panorama, nous descendons, grâce à un ascenseur, vers le quartier des Marolles. Situé entre la première et la seconde enceinte, ce quartier s’est développé autour de la rue Haute, entre l’église Notre-Dame de la Chapelle et l’hôpital Saint-Pierre. Au XIXe siècle, ce quartier populaire subit de plein fouet les conséquences de l’industrialisation.
Le tissu médiéval est alors transformé avec la création de la rue Blaes et de la place du Jeu de Balle. La construction d’une des plus anciennes cités ouvrières créées par la Ville, la Cité Hellemans, débute en 1906. Le logement ouvrier change de visage avec le temps ; dès les années 1950, des barres d’immeubles apparaissent. Après avoir arpenté la rue Haute, pendant 700 mètres, nous arrivons au pied de la porte de Hal.
En réponse à l’expansion de la ville et à la prise de Bruxelles par le comte de Flandre, une seconde enceinte (à la forme d’un pentagone), englobant les faubourgs, est construite entre 1357 et 1379. Démolie systématiquement à partir de la fin du XVIIIe siècle, à l’exception d’un unique vestige (la porte de Hal), elle a cédé la place aux actuels boulevards de ceinture.
Au-delà de la porte de Hal, il nous reste encore près de huit kilomètres à parcourir. Par la rue de la Victoire, nous montons vers le parvis de Saint-Gilles. Nous poursuivons ensuite l’ascension le long de la chaussée de Waterloo, pendant environ 500 mètres, jusqu’à la « Barrière de Saint-Gilles ».
Ce carrefour, situé à l'intersection de sept routes, est l’un des lieux-dits les plus anciens de la commune de Saint-Gilles. Son appellation fait référence à un ancien bâtiment où étaient perçus, dans les trois directions (Bruxelles, Alsemberg et Waterloo), des droits de passage pour les véhicules et les marchandises ; ce péage a été supprimé en 1865.
Devant la maison communale de Saint-Gilles, le tracé blanc et rouge tourne à droite et pénètre, un peu plus loin, dans le parc de Forest. Situé sur le flanc droit de la vallée de la Senne, ce parc (13 ha) est entièrement artificiel, contrairement au parc Duden tout proche. La volonté de création du parc remonte à 1875 et entrait dans le cadre d'un projet urbanistique plus vaste qui couvrait le territoire entre le haut de Forest et de nouveaux quartiers proches de la gare de Bruxelles-Midi.
Le projet a été financé personnellement par Léopold II à défaut d'un accord entre les communes riveraines (Forest et Saint-Gilles). Le parc est ouvert au public en 1882 sous le nom de parc du Midi. En 1890, le roi demande la modification des plans du parc pour y créer un point de vue vers le tout nouveau Palais de Justice. En 1913, le parc reçoit son nom actuel de Parc de Forest ; il se compose principalement de grandes pelouses.
Peu après ce parc, nous continuons cette agréable balade forestière dans le parc Duden (23 ha). Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le bois appartenait à l'abbaye de Forest. En 1829, le site a été vendu à Édouard Mosselman qui céda la propriété à Guillaume Duden. Ce négociant allemand fit ériger un château et le légua, en 1900, au roi Léopold II, avec la condition que l’endroit devienne un parc public.
À la sortie du parc Duden, nous sommes proches du point culminant de l’étape (97 mètres d’altitude) et descendons ensuite, pendant deux kilomètres, à travers les quartiers résidentiels d’Uccle. Peu après l’église Saint-Pierre (53 mètres d’altitude), le GR 12 traverse l’avenue Bruggman et s’engage dans le chemin du Crabbegat.
Le Crabbegat est un ravin d’environ 200 m, creusé dans le versant nord de l’ancien massif du Wolvenberg. Avec le Dieweg, c’est l'une des plus anciennes voiries d'Uccle ; son origine remonte au Moyen Âge. La présence d'une flore variée dominée par de grands hêtres y crée un milieu favorable au développement de la faune. Les bâtiments qui bordent le chemin, dont le restaurant Crabbegat, sont les anciennes dépendances (écuries) du manoir du Vieux Cornet.
Une barrière nous interdisant le passage dans le chemin du Crabbegat, nous devons effectuer un détour par le parc de Wolvendael et monter l’avenue Paul Stroobant afin de retrouver le sentier de grande randonnée. Depuis le sommet, il ne nous reste plus qu’à descendre, le long du Dieweg, pour rejoindre, après 1,5 km, la gare d’Uccle Calevoet.
➔ Jonction avec d'autres GR
- Le GR 121 : De Liège à la Côte d’Opale. Depuis Liège, ce sentier de grande randonnée se dirige vers le château de Jehay et la vallée du Geer pour atteindre Jodoigne. Au-delà de Wavre, il traverse la forêt de Soignes et le centre de Bruxelles avant de passer par Beersel et Ittre. Via Braine-le-Comte, le château de Beloeil et Bernissart, le GR 121 quitte la Belgique. Il évolue ensuite dans les Hauts-de-France jusqu’à la Côte d’Opale.
- Le GR 126 : De Bruxelles à la Semois débute au pied de l'Atomium et passe au centre de Bruxelles avant de traverser le Brabant wallon. Il suit les rives de la Meuse entre Namur et Dinant, puis s’engage, au-delà du château de Freyr, le long de la Lesse. Ce sentier de grande randonnée pénètre ensuite dans la forêt ardennaise pour terminer son parcours, de 236 km, au bord de la Semois.